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La Mad Team
- Le Tarn
le Tarn | |
Albi - pont vieux et quartier de Castelviel | |
Longueur | 380,6 km |
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Débit moyen | 233 m3.s-1 mesurés à Moissac |
Surface du bassin | 15 700 km2 |
Régime | pluvio-nival |
Se jette dans | la Garonne |
Bassin collecteur | la Garonne |
Pays | ![]() |
Coordonnées de la source |
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Cours d’eau - Hydrologie | |
Le Tarn près de Cocurès
Le Tarn à Albi
Le viaduc de Millau enjambant le Tarn
Le Tarn est une rivière du sud de la France. Si l'on considère la Dordogne comme un fleuve, le Tarn est le plus important affluent de la Garonne.
Tarnis ou Tanara, des racines ligure tan (falaise) + ar (rivière).
Géographie
Il prend sa source sur le mont Lozère, dans la Lozère (48), et se jette dans la Garonne près de Castelsarrasin, en Tarn-et-Garonne (82).
Le Tarn est réputé pour les gorges qu'il a creusées en amont de Millau et qui en font un haut lieu touristique.
La longueur de son cours d'eau est de 380,6 km.[1]
Départements et principales villes traversés
Principaux affluents
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Hydrologie
Les débits en fin de parcours à Moissac
Le débit du Tarn a été observé sur une période de 57 ans (1923-1979), à Moissac, ville du département de Tarn-et-Garonne, située à peu de distance de son confluent avec la Garonne[3]. Le bassin versant de la rivière y est de 15 400 km², soit la presque totalité de celui-ci (98 %) qui fait 15 700 km2.
Le débit moyen interannuel ou module de la rivière à Moissac est de 233 m³ par seconde.
Le Tarn présente des fluctuations saisonnières de débit bien marquées, avec des crues d'hiver-printemps, portant le débit mensuel moyen entre 269 et 401 m³ par seconde, de décembre à mai inclus, avec deux maxima, signe d'un régime pluvio-nival. Le premier sommet a lieu en décembre (pluies d'automne : 396 m³ par seconde) et le second en février-mars (pluies de printemps et fonte des neiges : 393 puis 401 m³ par seconde). Les basses eaux ont lieu en été, de juillet à septembre, entraînant une baisse du débit moyen mensuel jusqu'au niveau de 55 m³ au mois d'août, ce qui reste malgré tout très confortable.
Débit moyen mensuel du Tarn (en m³/s) mesuré à la station hydrologique de Moissac
Données calculées sur 57 ans
Le VCN3 peut cependant chuter jusque 8,8 m³, en cas de période quinquennale sèche, ce qui est très bas. Le VCN3 est la quantité minimale écoulée ou débit minimal sur trois jours consécutifs.
D'autre part les crues peuvent être extrêmement importantes. En effet, le débit journalier maximal enregistré a été de 4 000 m³ par seconde le 4 mars 1930. Le débit instantané maximal de cette journée n'ayant pas été enregistré avec précision ce jour-là, on l'estime entre 6 et 8 000 m³ par seconde.
Le Tarn à Ambialet, dans le département du Tarn.
Le QIX 10, ou débit instantané calculé de crue décennale, de même que les QIX 2, QIX 5, QIX 20 et QIX 50, n'ont jamais été calculés. Par contre les QJ correspondants l'ont bien été (voir note ).
Les QJ 2 et QJ 5 du Tarn valent respectivement 2 000 et 2 700 m³ par seconde. Le QJ 10 vaut 3 200 m³, le QJ 20 en vaut 3 600, tandis que le QJ 50 se monte à 4 200 m³ par seconde.
La lame d'eau écoulée dans le bassin de le Tarn est de 478 millimètres annuellement, ce qui est très élevé, largement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France, à l'instar de la plupart des cours d'eau issus du Massif Central français et surtout de la région des Cévennes. Le débit spécifique (ou Qsp) se monte à 15,1 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
Les gorges creusées par le Tarn
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